Mosko et associés, 20 ans !
Le quartier Moskova – Porte de Montmartre – Porte de Clignancourt est situé à l’extrême nord de l’arrondissement entre le boulevard périphérique au nord, la rue Belliard au sud, l’avenue de la Porte de St Ouen à l’ouest et l’avenue de la Porte des Poissonniers à l’est.
Dans ce coin de Paris, peu accessible, caché, se développa une urbanisation "spontanée": des rues étroites et pittoresques bordées de maisonnettes, de petits immeubles, d'ateliers et de jardinets familiaux. Cependant, les appartements, très exigus, disposaient rarement du confort minimal et une grande partie de l'habitat se trouva vite délabrée : la Moskowa fut déclarée insalubre dès 1938.
En 1980, comme beaucoup d’autres quartiers, La Moskowa, qui jouxte la petite ceinture du 18e arrondissement de Paris, est voué à une série de démolitions afin de remettre le quartier à neuf.
Mais les riverains s’opposent au projet et mettent en place une association de défense du site, visant à empêcher le désastre. Les maisons sont condamnées à la démolition, les fenêtres murées mais les habitants y vivront jusqu’à l’arrivée des bulldozers. Les Mosko ont alors l’idée de peindre à même les bâtiments grâce à des pochoirs. Cette démarche vise à contrer l’aspect sinistré tant psychologique que physique.
La Moskowa devient ainsi un zoo imaginaire urbain : on y trouve des girafes, hippopotames et gazelles. De ce quartier découle le nom du collectif « Mosko » juxtaposé à « associés » qui renvoie aux collaborations sur des projets avec d’autres artistes.
Mais les riverains s’opposent au projet et mettent en place une association de défense du site, visant à empêcher le désastre. Les maisons sont condamnées à la démolition, les fenêtres murées mais les habitants y vivront jusqu’à l’arrivée des bulldozers. Les Mosko ont alors l’idée de peindre à même les bâtiments grâce à des pochoirs. Cette démarche vise à contrer l’aspect sinistré tant psychologique que physique.
La Moskowa devient ainsi un zoo imaginaire urbain : on y trouve des girafes, hippopotames et gazelles. De ce quartier découle le nom du collectif « Mosko » juxtaposé à « associés » qui renvoie aux collaborations sur des projets avec d’autres artistes.
Depuis 20 ans, les Moskos (Gérard et Michel) déploient avec humour leur bestiaire et ouvrent sur les murs et palissades, des fenêtres peuplées de tigres, de girafes, de zèbres, de panthères, de gazelles, de perroquets, de singes, d'hippopotames, de tortues ou de poissons...
Rencontres Urbaines, une occasion pour Mosko de revenir peindre aux racines accompagnés de quelques amis, Jérome Mesnager, Miss Tic, Artiste Ouvrier, Da Cruz, un hommage de Gregos et de Jérome Gulon, la présence via autocollant de R2rien, la rencontre de Leïdyleï ; Côté musique Lil Shaaz, le collectif Slam ô Feminin et Tata Milouda, une après midi fort sympathique.
Merci aux Mosko pour ces clins d'oeil animaliers et haut en couleurs qui se plaisent à nous surprendre au coin des rues, et BON ANNIVERSAIRE !
Rassurez vous, nous serons là pour le prochain dans ... dix ans.
Gerard des Mosko, la main du peintre !
Lil shaaz, son myspace ICI
Le regard de Miss Tic
Sculpture Gregos, album Flickr de l'artiste ICI
Jef Aerosol
Artiste ouvrier, comment utiliser deux bombes...
Jerome Mesnager
Tata Milouda
Artiste Ouvrier
Gerard (à la bombe) et Michel des Mosko, bien entourés
La fresque avec de gauche à droite, Da Cruz, Les Mosko, Artiste Ouvrier, Jerome mesnager et pour finir les perroquets des Mosko.
Plus de photos sur l'album Flickr ICI
Bien evidemment c'était aussi l'occasion pour Sylvie et moi de rencontrer les amis, Yves, Roswitha, Christine, Dominique, Sylvia, Christelle ... que du plaisir.