Tibet à Vincennes
La Grande Pagode renferme une grande statue de Bouddha, haute de 10 mètres, oeuvre du sculpteur yougoslave F. Mozès et réalisé en six parties dans les ateliers du peintre Miro à Paris.
Il existe sur le site un petit temple tibétain, traditionnel, édifié en 1985, conçu par l’architecte Jean-Luc Massot (qui construisit également le temple des 1000 Bouddhas en Bourgogne) selon les instructions de Kalou Rimpoché, très grand maître tibétain décédé en 1989.
Ce centre de la lignée Kagyupa, la lignée de Milarepa, et des Karmapas est le centre Kagyu Dzong (ou citadelle de Claire Lumière).
Ce temple d’architecture bouthanaise conserve cependant toutes les caractéristiques propres aux édifices tibétains. Notamment les quatre piliers du devant du bâtiment symbolisent les « Quatre Nobles Vérités » énoncées par le Bouddha au parc des gazelles à Sarnath prés de Bénarès et la marquise qui surplombe l’entrée rappelle la prééminence du spirituel sur le matériel. De même que la flèche qui s’érige au-dessus du temple est le symbole de la vacuité, notion particulièrement développée dans le Mahayana ou grand véhicule dont le bouddhisme tibétain ou Vajrayana, constitue une extension logique. Sur la façade également s’insert le dharma-chakra entouré de deux gazelles symbolisant le premier sermon du Bouddha. Ce centre est habité à l’année et de nombreuses cérémonies et enseignements y sont donnés régulièrement par des lamas invités ou résidents.
Accueilli sous les banières de prières tibetaine
et par Mr Loten Namling musicien Tibetain (son site ici)
Fond de scène, le potala à Lhassa
Le mandala de sable en cours d'achèvement. Un mandala, motif labyrinthique, symbolique, formé de millions de grains de sable colorés est une forme d’art venue du Tibet ; pendant sa réalisation on utilise un entonnoir métallisé, ou chakpos, afin de verser le sable de manière stratégique.
A l'issue de la manifestation l’image sera détruite dans ce qui est connu comme la Cérémonie de la Dissolution. Les grains de sable seront emportés par l’eau, symbolisant ainsi un principe noyau du Bouddhisme selon lequel rien n’est permanent et toute chose finit par retourner à sa place sur Terre.
Un peu comme les peintures de sables des Navajos qui consiste à tracer des signes avec du sable naturel coloré pendant une cérémonie rituelle de guérison conduite par le hataalii (« homme médecine »). Le sort du malade repose en partie sur la qualité d'exécution de la peinture de sable, qui est détruite à la fin de la cérémonie : le sable étant éparpillé aux quatre vents.
Les différents sables
Sur la porte de la grande pagode
L'entrée du temple tibetain sous le regard bienveillant du Dalaï Lama
Le mandala de sable complètement achevé, la photo est malheureusement de piètre qualité.
Après ces moments de découverte, nous quittons ce lieu de méditation sous le regard bienveillant de cet éléphant
3 commentaires:
la 3ème a ma préférence. superbe
Merci pour la visite et la découverte !!
très très belle découverte...
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